22 Mar 2024
Depuis 2012, la Fondation Cuomo est active dans un pays fortement touché par le problème d'accès à l'eau potable : le Burkina Faso. Ce pays enclavé, l'un des plus pauvres de la planète, est également confronté à des défis croissants en matière de sécurité. Ces deux problématiques sont abordées dans les réponses, bien que partielles par nature, que nos actions s'efforcent d'apporter dans cette région aux enjeux très complexes.
Voici un extrait du rapport d'activité, à paraître dans les prochaines semaines, portant sur les toutes dernières évolutions de ce projet.
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Le Groupement Zeine est une association d’éleveurs établie à Gorom-Gorom, un important carrefour d’échanges commerciaux de la province de l’Oudalan. Fondée par Sidi Hamadine, un chef de quartier, l’association vise principalement le renforcement économique et, plus encore, la sécurisation de l'eau dans une région semi-aride peu pourvue en ressources hydriques.
Les défis sécuritaires rencontrés par la région ces dernières années ont engendré de nouveaux enjeux pour l'association. Elle doit désormais composer avec des difficultés inédites posées par l'arrivée de nouveaux habitants dans la région, les déplacés internes qui ont trouvé refuge dans cette zone du pays.
Les défis sécuritaires rencontrés par la région ces dernières années ont engendré de nouveaux enjeux pour l'association. Elle doit désormais composer avec des difficultés inédites posées par l'arrivée de nouveaux habitants dans la région, les déplacés internes qui ont trouvé refuge dans cette zone du pays.
En 2023, la contribution du CFM Indosuez, d'un montant de 48 919 euros, a en partie été utilisé pour la réhabilitation de forages existants. Ces forages, initialement réalisés avec le soutien financier de la Fondation Cuomo, étaient devenus vétustes après de nombreuses années de service. Grâce à cette aide, six d'entre eux ont pu être remis en état, assurant un approvisionnement continu en eau pour plusieurs villages.
Une autre partie des fonds a été allouée à l'octroi d'un petit troupeau de chèvres à soixante-dix foyers. Il s’agit d’un processus de renforcement économique, localement connu sous le nom de « recheptélisation ». Selon cette méthode, un noyau de ruminants est remis aux familles dans l’objectif de les voir développer leur troupeau. Dans un contexte social où les chèvres représentent, au-delà de leur valeur agro-alimentaire, une forme de monnaie d’échange, le troupeau peut ainsi servir de véritable base économique pour les ménages. Les bénéficiaires ont été sélectionnés parmi les plus vulnérables de Gorom-Gorom, comprenant à la fois des foyers autochtones et des familles de déplacés.